Poème calligraphié par l'empereur Huizong

Anthologie bilingue de la poésie chinoise tardive : Vent du Soir

Poèmes chinois

78 poèmes chinois trouvés dans l'anthologie pour « larmes »

Chén Zǐ Áng (661 – 702) - Complainte du haut du promontoire du Pays Perdu

Seul, si navré que mes larmes coulent. (...)

Xià Sŏng (985–1051) - Sur l’air de « La saison des perdrix »

Je retiens dans mes yeux noyés des larmes que je n’ose laisser couler. (...)

Liŭ Yŏng (987 ? – 1053 ?) - Sur l’air de « Tintements d’une pluie sans fin »

On se serre les mains, on se regarde les larmes aux yeux, (...)

Liŭ Yŏng (987 ? – 1053 ?) - Sur l’air d’« Une musique de minuit »

Je fixe, les larmes aux yeux, tant incertaine la route de la Capitale sacrée, (...)

Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air d’« En marche sur la Voie Impériale »

Qu’il s’est déjà changé en larmes. (...)

Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air de « L’éveil derrière le rideau »

Se change en ces larmes que versent les amants. (...)

Fàn Zhòng Yān (989 – 1052) - Sur l’air de « L’orgueil d’un pêcheur »

Pour le général aux cheveux blanchis, pour le soldat exilé en larmes. (...)

Yàn Shū (991 – 1055) - Sur l’air de « Les saules du belvédère »

À cet air-là aux banquets coulaient ces larmes (...)

Sòng Qí (998 – 1061) - Ci-gisent les fleurs

Oū Yáng Xiū (1007 – 1072) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »

Les larmes aux yeux, j’interpelle les fleurs, les fleurs ne répondent pas, (...)

Oū Yáng Xiū (1007 – 1072) - Sur l’air de « Marcher sur un tapis de souchets »

Tant de larmes sur mon fard, (...)

Oū Yáng Xiū (1007 – 1072) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »

Les larmes aux yeux à l’étage du pavillon tant de fois pour parler tout seul, (...)

Yàn Jĭ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »

Dans le froid nocturne en vain pour moi laisse tomber des larmes. (...)

Yàn Jǐ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air de « La saison des perdrix »

N’allons pas sur du papier fleuri répandre des traînées de larmes. (...)

Yàn Jǐ Dào (1030 – 1106) - Sur l’air de « Pensée pour quelqu’un au loin »

Mes larmes toquent sans fin contre la fenêtre, dégouttent (...)

Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « L’enfant de la cité du fleuve »

Ne restent plus ici que cent coulées de larmes. (...)

Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »

Gouttes à gouttes ce sont bien les larmes de la délaissée. (...)

Sū Shì (1037 – 1101) - Sur l’air de « Félicitations au nouveau marié »

Ensemble fard et larmes en deux coulées susurrent. (...)

Qín Guān (1049 – 1100) - Sur l’air de « La saison des perdrix »

Des larmes nouvelles les traces se glissent entre les larmes anciennes. (...)

Zhōu Bāng Yàn (1056 – 1121) - Sur l’air de « Le prince de la colline aux orchidées »

Comme si c’était un rêve où mes larmes en secret couleraient. (...)

Shí Yàn ( vers 1065 – 1107) - Sur l’air de « Boire aux portes d’azur »

La glace vient congeler les larmes de la bougie, (...)

Zhū Dūn Rú (1081 – 1159) - Sur l’air d’« Au plaisir de se rencontrer »

Allons prier le vent qui s’afflige, pour que son souffle porte nos larmes au-delà de Yangzhou. (...)

Liú Yī Zhĭ (1094 – 1160) - Sur l’air de « Dans la joie le loriot a déplacé son nid »

Des traces de larmes font un ruban de givre à peine solidifié, (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Une fleur de magnolia » (version courte)

Trempé de larmes délicatement parsemées, (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »

Les larmes mouillent ma robe de soie fine sur la poudre du fard répandue, (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un bodhisattva d’ailleurs »

Mes larmes ont taché de fard la mousseline de ma robe, (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « La croissance d’un coing »

Les larmes déversées au creux de mon chagrin se tarissent. (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Les flots rincent le sable »

Que subsistent sur les pans de ma robe de soie des larmes d’avant-hier, (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - « Sur un air paisible et tranquille »

J’en obtenais répandues sur mes vêtements des larmes limpides. (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « De nombreuses beautés »

Telles des larmes répandues, cet éventail de soie où s’inscrivent des vers. (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un chant du Sud »

Le froid naît sur la natte et l’oreiller que les coulées de mes larmes ont baignés, (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) -

Entraînent encore la chute de mille filets de larmes. (...)
Mots-clés : li-qingzhao solitude larmes

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air d’« Un papillon épris d’une fleur »

Les larmes ont fait couler le reste de mon fard, la fleur d’or qui pare mes tempes pèse. (...)

Lǐ Qīng Zhào (1084 – après 1149) - Sur l’air de « Le printemps aux Tombeaux-des-Braves »

Je voudrais parler, mais les larmes coulent en premier. (...)

Lù Yóu (1125 – 1210) - La lune aux Monts des Passes

En tant d’endroits cette veillée a laissé la trace des larmes versées. (...)

Lù Yóu (1125 – 1210) - Le jardin Shen (Deux poèmes)

Ne laissant pour vestige qu’une coulée de larmes. (...)

Lù Yóu (1125 – 1210) - Sur l’air de « Publier le fond d’un cœur »

Mes larmes en vain s’écoulent. (...)

Zhāng Xiào Xiáng (1132 – 1169) - « Ballade chantée des Six Provinces »

En larmes se déverse comme torrents. (...)

Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air d’« Un boddhisatva d’ailleurs »

Parmi lesquels combien de passants auront mêlé leurs larmes ! (...)

Xīn Qì Jí (1140 – 1207) - Sur l’air de « Complainte du Dragon des eaux »

D’essuyer les larmes des héros ? (...)

Chén Liàng (1143 – 1194) - Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »

La soie bleue-verte a retenu ses larmes, (...)

Liú Kè Zhuāng (1187 – 1269) - Sur l’air de « Le printemps au parc de la Rivière-Cœur »

Yáng Guŏ (1195 - 1269) - Sur la tonalité de Yué – Sur l’air de « Le rouge d’un petit pêcher »

Qui laissèrent à Sima tant de traces de larmes. (...)

Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - Lors d’une nuit passée au Monastère du Nord de l’Empyrée Divin,

Je laisse ma main inscrire des vers d’une seule coulée de larmes. (...)

Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - Quinze variations (…) (15)

Yuán Hăo Wèn (1190 – 1257) - L’Adret Abrupt – Premier poème

On garde fixés sur l’Adret Abrupt au loin des yeux impuissants, dont les larmes ruissellent sur les vêtements. (...)

Liú Chén Wēng (1232 – 1297) - Sur l’air de « Joie perpétuelle de la rencontre »

les larmes m’en coulèrent. (...)

Wáng Yí Sūn (1240 ? – 1289 ?) - Sur l’air de « Une musique à la hauteur du ciel »

Des génies de cuivre comme baignés de larmes de plomb (...)

Zhāng Yán (1248 —1320) - Sur l’air de « Flûte traversière sous la lune »

Il reste que le chagrin redoublé de la Région d’Ouest me fait verser des larmes, (...)

Bái Pŭ (1226 – après 1306) - Double ton – Sur l’air de « L’écoute du cheval arrêté »

Les larmes ont noyé la pupille, (...)

Xuē Áng Fū (1267 — 1359) - Double ton – Sur l’air de « Le ciel de Chu au loin » suivi de « La rivière pure s’étend »

Cette pluie, ce sont les larmes quand l’on se quitte. (...)

Wáng Qīng Huì (~1265 – ~1294) - Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »

Tant de larmes sur le sang de ma robe. (...)

Guàn Yún Shí (1286 – 1324) - Douleur des adieux

Les arbres de jade droits dressés se teintent de larmes rouges. (...)
La Belle en larmes au pavillon renonça au héros, (...)

Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Sur l’air de « Complainte du dragon des eaux »

Dont les larmes toquent un peu partout, (...)

Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Au mont sud est un oiseau

Je vous offrirai ces perles brillantes, le flot de mes larmes (...)

Gāo Qĭ (1336 – 1374) - Deux nénuphars au froid des vagues de jade

Le visage en larmes on quitte l’automne à l’intense violet sanguin. (...)

Xiè Zhēn (1495 – 1575) - Pensée pour mon frère cadet un jour d’automne

Nostalgie du jardin ancien si loin, j’essuie en pleurs mes larmes, (...)

Yuán Hóng Dào (1568 – 1610) - Aux convives rassemblés au Temple des Prodiges Révélés

De « fleurs des champs » ils se couvrent les yeux, leur alcool est trempé de larmes, (...)
Le cœur déchiré aux larmes d’un jeune homme de l’Adret-sur-la-Luo. (...)

Chén Zĭ Lóng (1608 – 1647) - Cette nuit d’octobre

Mes larmes du fleuve Wu grossissent le cours d’automne tombées au fond. (...)
Mots-clés : tristesse larmes solitude

Shì Hán Kĕ (1612 - 1660) - Improvisé dans les Milles Collines

Les larmes des tourments de l’exil sur toutes les collines lessivent la neige, (...)

Shì Hán Kĕ (1612 - 1660) - Libération

Mes larmes tombent droites comme des fibres de chanvre. (...)

Gù Yán Wŭ (1619 – 1682) - Composition pour saisir les branches de saules

Les larmes coulent au vent d’ouest où le soleil du soir descend. (...)

Zhū Yí Zūn (1629 – 1709) - Sur l’air d’« Une feuille tombe »

Les larmes coulent des yeux (...)

Qū Dà Jūn (1630 – 1696) - Devant les fleurs

Déjà sont venues les larmes, brillantes comme la rosée blanche : (...)
Mots-clés : tristesse larmes lune

Qū Dà Jūn (1630 – 1696) - Composé en Pure Clarté,

Les pétales tombés portent les larmes que la tempête causa, (...)

Xià Wán Chún (1631 – 1647) - En quittant le pays des nuages

Infini des fleuves et des monts, libre cours à mes larmes, (...)

Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - « Sur un air limpide et tranquille »

Pour ne pas laisser les larmes couler aux héros. (...)

Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air de « Tout un fleuve de rouge »

Les larmes de notre amour. (...)

Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air de « Les chroniques du fleuve »

Sans paroles sous le ciel voilé dégoutteront des larmes rouges (...)

Nà Lán Xìng Dé (1655 – 1685) - Sur l’air d’« Un boddhisatva d’ailleurs »

Combien de larmes vont couler ! (...)

Zhèng Xiè (1693 –1765) - « En souvenir d’une charmante suivante »

Devant le verre les larmes de la séparation. (...)

Cáo Xuĕ Qín (1716 ? – 1763 ?) - Complaintes des fèves rouges

S’épancher sans tarir : ce sont d’un amour mutuel les larmes de sang qui jaillissent en fèves rouges ; (...)

Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l’air d’« Une affreuse servante » - Lento

Quelqu’un tirerait-il des bambous les larmes, (...)

Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l'air de « Le génie des bords du fleuve »

La dernière fois, la robe noire trempée de larmes, (...)

Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Sur l'air de « Souvenir d’une beauté de Qin »

Les cris des singes sont larmes, (...)

Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Au jardin des noix, levé dans la nuit

Sous la pleine lune, j’essuie mes larmes au milieu des appels de trompe. (...)

Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - En entendant le coucou

Les appels répétés, les larmes de sang dénoncent de graves torts subis, (...)

Huáng Jĭng Rén (1749 – 1783) - Arrivée de nuit à l’auberge

Mais je crains d’ajouter toute une coulée à une vallée de larmes. (...)