Dynastie chinoise des Ming 明 (1368 – 1644)
- 于謙 Yú Qiān (1398 – 1457)
- Complainte de la chaux
- Ôde pour la houille
- Sur la loyauté de Général Yuè au temple du Roi Guerrier
- Villages dévastés
- Le vent du nord souffle
- En visite à la Capitale
- Face à la sécheresse, procession au temple de Jin pour implorer la pluie
- 沈周 Shĕn Zhōu (1427 – 1509)
- La Belle aux fleurs cassées
- 李東陽 Lĭ Dōng Yáng (1447 – 1516)
- Randonnée au temple du pied du Pic Sacré
- 祝允明 Zhù Yŭn Míng (1460 – 1526)
- Journée d’un début de printemps
- 唐寅 Táng Yín (1470 – 1523)
- Chanson de la chaumière aux fleurs de pêchers
- Chanson d’une année
- …En moi-même, Auprès d’un cœur,…
- 文徵明 Wén Zhēng Míng (1470 – 1559)
- Le lac de pierre
- 李夢陽 Lĭ Mèng Yáng (1473 – 1530)
- Vision d’automne
- 王廷相 Wáng Tíng Xiāng (1474 – 1544)
- Tombes anciennes
- 邊貢 Biān Gòng (1476 – 1532)
- Un don encore au visiteur du royaume de Wu
- 何景明 Hé Jĭng Míng (1483 – 1521)
- Ode sur le fleuve d’automne
- 謝榛 Xiè Zhēn (1495 – 1575)
- Pensée pour mon frère cadet un jour d’automne
- 黃峨 Huáng É (1498 – 1569)
- Encore un appel qui s’élève de la chaumière
- 吳承恩 Wú Chéng Ēn (1500 – 1582)
- Face à la lune, impression d’automne
- 楊繼盛 Yáng Jì Shèng (1516 – 1555)
- Ascension du Mont Tai
- 李贄 Lĭ Zhì (1527 – 1602)
- Assis seul
- 戚繼光 Qī Jì Guāng (1528 - 1587)
- Départ en campagne à l’aube
- 湯顯祖 Tāng Xiăn Zŭ (1550 – 1616)
- Nuitée sur le fleuve
- 高攀龍 Gāo Pān Lóng (1562 – 1626)
- Avec la roche pour chevet
- 袁宏道 Yuán Hóng Dào (1568 – 1610)
- Ballade chantée à la rame
- Aux convives rassemblés au Temple des Prodiges Révélés
- La terrasse du Bouddha de Sagesse
- Les demoiselles de la grande digue
- Fleurs de pêchers sous la pluie
- Composition hasardeuse, offerte à Maître Fang
- 袁中道 Yuán Zhōng Dào (1570 – 1623)
- De nuit, la source
Note sur le poète
Yuan Hongdao 袁宏道, qui s'y associa avec ses deux frères Yuan Zongdao 袁宗道 et Yuan Zhongdao 袁中道, est le plus important représentant de l'école de Gong'An 公安派 et l'un des écrivains les plus brillants et les plus influents de son temps. Il montra du talent dans les fonctions officielles, mais ne songeait qu'à en sortir pour consacrer son temps aux voyages et à l'étude. Il rencontra dans sa jeunesse le philosophe Li Zhi 李贄, qui lui fit connaître le bouddhisme Chan.
En littérature, il mis en valeur le naturel et l'invention (xingling 性靈) et l'expression de sentiments spontanés et authentiques, en s'opposant au mouvement d'imitation servile des Anciens alors prédominant. Il s'intéressa ainsi à la littérature populaire alors dédaignée : ballades, opéras et romans. Il laissa, outre une œuvre poétique fort admirée, des œuvres en prose qui se signalent par la variété et l'originalité : récits de voyages et descriptions de paysages, lettres, essais et traités.